Salut,
Mon point de vue sur le sujet.
Au niveau de l’alcool, je pense qu’il faut laisser les gens choisir. C’est une drogue à consommer avec modération comme les autres. A la différence que celle-ci est légale. Cela sans doute dû à des raisons culturelles et historiques.
Après, il est vrai qu’il y en a qui en abuse. Comme de la smoke d’ailleurs. Ou d’autres substances. Voir qui mélangent à outrance. Là, c’est le pire.
Bannir l’alcool est loin d’être une solution. Au contraire. De plus, elle est le principal revenu financier des lieux où on peut organiser des soirées. La bannir serait ce tirer une balle dans le pied. A titre d’exemple, pour nos soirées en Finlande, il y a des bars ou clubs qui veulent pas de nous car nous ne vendons pas assez d’alcool.
Le jour où en France (et dans toute l’Europe) il y aura des lieux qui peuvent se financer par la vente légale de substances à présentes interdites, la question du bannissement pourrait alors se poser plus concrètement et plus facilement. En plus, ça réglerait les problème de narco-tourisme en Hollande et ça les soulagerait. Bon, là, c’est un autre sujet.
Concernant la viande. Personnellement, je dis que vous avez de la chance en France de pouvoir encore commander des sandwiches au jambon ou au poulet. Ici, si tu n’amènes pas ta bidoches sur les festivals, dans les salles de concerts ou autres parties, ben tu l’as dans l’os. Et c’est même pas du végétarien, c’est pire : du végan, du végétalien comme on dit en France il me semble. C’est à dire sans le moindre micro-milligramme de protéine animale dans la bouffe. La protéine, c’est le soja. Ben, ça c’est pas roots du tout.
Naturellement, l’humain est chasseur avant d’être cultivateur. L’agriculture est une invention tardive de l’espèce humaine.
Dire que « manger des animaux morts , qui plus est le plus souvent de la viande issu d’une industrie super dégueulasse aux sens écologique et moral » est un argument bidon. Je connais bon nombre de personnes qui disent cela en voulant faire la morale aux gens. Le problème, ces même personnes ne mangent jamais de légumes de saison. Achètent des tomates en hiver. Tomates produites dans le sud de l’Espagne sous des serres monstrueuses dénaturalisant le paysage et pompant l’eau de mer à outrance (les nappes naturelles d’eau étant maintenant épuisées). Et faisant ensuite des milliers de kilomètres en camion ou en avion.
Achètent du soja cultivé en Amérique du Sud en ou en Asie parcourant lui aussi bon nombre de kilomètres en avions. Du soja souvent breveté par des firmes telle que Monsanto.
C’est tellement bon au sens écologique qu’en Argentine ils ne cessent de détruite la forêt pour que 1% des paysans puissent se faire des couilles en or avec le soja. Ce pays est devenu le premier producteur mondial de part une agriculture intensive. Le soja y a sa propre bourse d’enchère.
Un petit article : foei.org/fr/publications/link/gmo/36.html
Et les exemples sur l’agriculture « propre » actuelle ne manquent pas, malheureusement.
Bref, juste pour dire que le problème premier n’est pas de savoir si il faut mangé de la viande ou pas, devenir à part entière végétarien ou pas. Surtout sur des bases comme « la viande industrielle n’est pas écologique »… car l’agriculture à outrance l’est encore moins.
Le problème est de faire attention à ce que l’on achète en nourriture. Bref, éviter les haricots du Mozambique ou les concombres finlandais en hiver.
Pour ma part, je suis ce que l’on appelle freegan (ou skipper). C’est à dire je vais visiter régulièrement à mes risques et périls les containers des grandes-surfaces à proximité des chez moi. Et quand on voit se que l’on y trouve :
- d’une, il y a de quoi avoir encore plus honte de vivre dans une société de gaspillage à outrance.
- de deux, on se demande bien à quoi ça peut servir l’agriculture intensive et l’exploitation du tiers-monde si c’est pour mettre autant de végétaux à la poubelle par la suite.